Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cri du vent - Page 2

  • Cri du Vent : « Les éoliennes menacent notre patrimoine »

    C'est le message que tient à faire passer l’association Cri du Vent, laquelle en partenariat avec l’association Rivel Patrimoine avait cette année saisi l’occasion des Journées du Patrimoine (21-22 septembre), pour attirer l’attention sur les menaces que fait toujours peser le projet éolien de Ste Colombe sur la commune de Rivel.

    Comme tient à le souligner le collectif : « : Pourquoi cette date ? Parce qu’il s’agit principalement de notre patrimoine environnant qui est menacé par ce projet, qu’il soit paysager, naturel ou immobilier. Pourquoi ce lieu ? La Chapelle Sainte Cécile est un joyau pour le village. C’est l’ancienne l’église, seule restée debout alors que le village de Pendels fut rasé et son château détruit à l’époque médiévale, du temps des croisades. Restaurée à plusieurs reprises, elle bénéficie d’atouts certains. Avec son environnement pastoral, son allée de cyprès et son cimetière attenant, elle est devenue un site patrimonial remarquable et classé. De plus, son parvis en situation de belvédère, permet d’avoir une vision panoramique de grande amplitude sur un espace naturel préservé et de toute beauté. Préservé, mais jusqu’à quand ? »

    En effet, lancé maintenant depuis deux ans et demi par BayWa.re (société privée multinationale) ce projet d’éoliennes industrielles prévu au col de Sainte Colombe en limite de Rivel, suit son cours. Après la dépose du mât de mesure voilà bientôt un an, l’étude environnementale est faite, celle devant déterminer l’accès au site est en cours. Sachant que cette voirie envisagée doit faire impérativement 8 à 10 m de large à travers prairies et bois, son étude rencontre des difficultés au niveau du foncier et riverains.

    cri du vent

    Le Cri du Vent précise : « Cette photo montage présente une simulation du projet : des éoliennes gigantesques de près de 200 m en bout de pales, et à moins de 1500 m du site classé. Le village de Rivel situé à mi-distance, se verra écrasé et la quiétude de son environnement perturbée par le mouvement incessant des pales avec un bruit de fond lancinant et les flashs nocturnes ».

    Une autre vision du projet, réalisée à partir d’un « matte painting » pour l’occasion, sur le parvis :

    https://youtu.be/tSx0pwXr_XQ 

    L'association ajoute : « Si ce projet venait à se réaliser, il est certain que son impact serait désastreux pour tout le territoire environnant. En particulier : ce paysage pastoral si prisé par les randonneurs se verra défiguré par cette intrusion industrielle anachronique. Le milieu naturel sera considérablement atteint du fait de l’abattage de bois, garrigues et prairies agricoles sur plusieurs hectares pour permettre la création des plateformes de montage, des réseaux, de la voirie, avec une artificialisation des sols irrémédiable, sans compter l’injection de plusieurs milliers de m3 de béton armé pour les socles. Le milieu faunistique sera perturbé, en particulier les rapaces mis en réel danger par les pales tournant à 300 km/h alors que toute la zone sud de Rivel est classée Natura 2000 (protection européenne) et tout le Plantaurel en ENS (espace naturel sensible). Sans compter les pertes de retombées touristiques pour les gîtes du coin et les chutes de valeurs immobilières dues aux nuisances. C’est pourquoi il nous a semblé toujours important de mettre en garde les gens du pays et les amoureux des sites patrimoniaux en les invitant à porter un regard autre, à ces Journées du Patrimoine de Rivel. Elles ont non seulement permis d’assurer les visites de la chapelle sur les deux jours, mais aussi de présenter deux expositions .

    cri du vent

    L’une représentant la richesse animalière locale (cervidés et rapaces), photographiée par Gérard Cezera, chasseur d’image semi-professionnel du village.

    cri du vent

    L’autre étant une expo itinérante sur les mérites de Natura 2000, prêtée par l’Intercommunalité.

    Selon le programme établi, « Le samedi matin une balade pédestre guidée par Alan s'est déroulée sur la boucle nommée « Sentier des métiers du bois ». Rappelons que le territoire de Rivel est couvert par quatre boucles pédestres reconnues de qualité. Ce qui n’a pas échappé l’an dernier au Guide touristique de rando de Midi Libre.

    Enfin, dans l’après-midi s’est tenue la conférence-débat animée par Kévin Jeanroy, délégué de l’Aude de Sites et Monuments. Son intervention s’est avérée fort instructive en apportant quelques enseignements sur l'effet néfaste provoqué par la mise en place d'éoliennes sur les sites reculés audois et en particulier sur le mont Tauch, près de son village. Faute de la présence de Christian Riols de la LPO retenu au dernier moment, Gilbert Dargegen d’Alet-les-Bains, président de la Faspa (Fédération des Assoc.de Sauvegarde des Pays d'Aude) a également enrichi le débat en apportant lui aussi son expérience et des précisions d’ordres juridiques ».

  • C'était hier : Le projet éolien à Sonnac-sur-l'Hers et Corbières inquiète

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 septembre 2009.

    Le projet d'un parc éolien sur les hauteurs du Val d'Ambronne provoque une salve de protestations de la part des habitants et des élus. 

    Eolien ter bis.jpg

    Daniel Lefebvre (au centre) était présent sur la petite place de Sonnac

    Photos archives, Septembre 2009

    « Préservez nos paysages », « Ce n’est pas de l’écologie mais du business », « Oui à l’énergie solaire individuelle », « Vive le Kercorb libre, les promoteurs éoliens dehors », « L’éolien tourne au saccage de la nature », « Un pays sage respecte ses paysages ». Tels étaient quelques uns des slogans que l’on pouvait lire samedi 19 septembre sur la petite place de Sonnac sur l’Hers où l'association « Cri du Vent » avait donné rendez-vous à ses membres, pour une manifestation visant à dénoncer la création d’un parc éolien sur les hauteurs du Val d’Ambronne. Un rassemblement qui n’avait pas été programmé par hasard devant la mairie de Sonnac puisque Daniel Lefebvre, maire de la commune, s’est positionné en faveur du projet, soutenu par l’ensemble de son conseil municipal, avec leurs homologues de Corbières.

    Eolien bis.jpg

    Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet ont invité les soutiens du « Cri du Vent » à redoubler de vigilance

    Près de deux cent opposants étaient ainsi réunis, motivés par un seul et unique objectif, « mettre en avant les vices cachés d’une énergie à l’image vertueuse mais dont les impacts sur l’environnement ne sont pas négligeables ». A la faveur d’une prise de parole sur le perron de la mairie, Jean-Louis Patisson président du « Cri du Vent » dressait l’inventaire des conséquences économiques et écologiques d’un plan qui prévoit l’installation de 38 aérogénérateurs de 120 m de haut, ancrés sur des socles de 1500 tonnes de béton et 60 tonnes de ferraille. Il dénonçait également la position de certains élus, « qui hier encore accompagnaient avec enthousiasme les projets de tourisme rural, et qui sont aujourd’hui prêts à transformer le territoire en zone industrielle éolienne ».

    cri du ventDaniel Lefebvre soutenu par les conseillers municipaux élus, était présent parmi les manifestants armés de panneaux aux messages explicites. Une présence symbolique et sans prise de parole, pour un premier magistrat déterminé à ne pas faire l’impasse sur l’apport financier généré par la mise en service de cette « Zone de Développement Eolien ». Projet que la majorité des délégués de la communauté de Communes du Chalabrais n'a pas accepté, à l’issue d'un vote en assemblée générale. La demande de compétence pour la gestion des énergies renouvelables a ainsi été mise en minorité, car elle sous-entendait la création de cette ZDE à l'échelon cantonal. Pour l’heure donc, seules les communes de Sonnac et Corbières restent favorables à l’installation de ce parc éolien.

    Au terme de son intervention, Jean-Louis Patisson rappelait que l’action de « Cri du Vent » ne se résume pas une opposition aux énergies renouvelables mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, ERDF n’étant en aucun cas maîtresse d’ouvrage. Il invitait ensuite les manifestants à rejoindre le chef-lieu de canton, en cortège, encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du Val d’Ambronne, Yvette Canet (Gueytes et Labastide), Monique le Minez (Peyrefitte du Razès) et Gérard Joulia (Courtauly) en tête. Dans un climat bon enfant, près de 180 personnes ont investi la départementale 16 afin de rallier Chalabre et son marché, avant une halte finale sur le Cours d’Aguesseau, face à l’Office de Tourisme du Quercorb. Une dernière intervention de Jean-Louis Patisson et Jean-Luc Bénet clôturait cette journée de contestation, qui met plus que jamais en lumière la complexité de la situation : quelles sources d’énergie pour le futur ? Faudra-t-il prendre le risque d’industrialiser les campagnes et leur faire perdre du même coup toute leur authenticité ? Samedi en Val d’Ambronne et Kercorb, le front du refus a forci, et l’éolien n’a pas échappé au vent des critiques.

    Eolien ter.jpg

    Le cortège encadré par la gendarmerie nationale et ouvert par les élus du canton, entame la marche vers Chalabre

  • Le Cri du Vent a procédé à une passation de témoin

    cri du vent

    Une nouvelle présidence pour le Cri du Vent, avec Frédéric Hivet

    Vendredi 31 mai, le Cri du Vent tenait son assemblée générale annuelle au théâtre Georges-Méliès, où les adhérents ont été accueillis et remerciés pour leur constant soutien par le président Dédou Baudeuf. Remerciements également à Jacques Mamet, vice-président de la communauté de communes des Pyrénées Audoises, en charge du tourisme, et à la municipalité pour la mise à disposition de la salle.

    cri du vent

    Jean-Luc Bénet, Dédou Baudeuf et Francine Joulia ont tenu leur dernière assemblée générale 

    Avant de revenir sur les principales opérations en cours, Dédou Baudeuf n'a pas occulté la réalité d'une nécessaire transition énergétique, « Nécessité vitale pour l'avenir de la planète, qui ne peut se faire qu'à travers des mesures consensuelles et respectueuses de l'environnement, des paysages et du cadre de vie des populations locales ». Il affirmait le soutien du Cri du vent aux alternatives correspondant aux critères ainsi évoqués, isolation des bâtiments, utilisation de la biomasse (chauffage bois), chauffe-eau solaires, photovoltaïque (toitures, zones commerciales, garrigues,..), avant de faire référence et d'abonder dans le sens du projet éolien offshore de Port-La-Nouvelle.

    Le président Baudeuf a ensuite dénoncé l'éolien terrestre et les projets d'installation dont le Kercorb fait régulièrement l'objet : « Installer ces énormes machines industrielles dans un paysage agro-sylvo-pastoral riche et varié, où prospère une faune sauvage abondante, et en particulier de nombreux rapaces protégés, ce serait se tirer une balle dans le pied ».

    cri du vent

    Les actions en cours ont été présentées, ici, le projet éolien de Corbières

    Les enquêtes publiques en cours ont ensuite été évoquées, l'occasion de faire le point sur l'avancée des actions concernant les trois éoliennes prévues sur Sainte-Colombe-sur-l'Hers et l'alternative proposée d'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments municipaux. Le projet de panneaux photovoltaïques sur le terrain pollué de l'ancienne décharge de Sonnac-sur-l'Hers, et l'installation d'un mât de mesure sur la commune de Corbières (un premier projet avait été abandonné en 2013 par la Compagnie du Vent), ont également fait l'objet d'échanges.

    Les bilans ayant été adoptés à l'unanimité, Jean Baudeuf, Francine Joulia et Jean-Luc Bénet, président, trésorière et secrétaire sortants, à la manoeuvre depuis 2009, confirmaient leur désir de se mettre en retrait. La réunion se poursuivait avec un premier tour de table pour le conseil d'administration nouveau, avec l'élection d'un nouveau bureau : président Frédéric Hivet, trésorier Gilles Dorizon, secrétaire Jonathan Liebling. Après de chaleureux remerciements à l'adresse du bureau sortant, un moment de convivialité a favorisé la poursuite des échanges.

    cri du vent

    Les projets éoliens de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et Corbières restent au centre des préoccupations

  • Le Cri du Vent tient son assemblée générale

    cri du vent

     Le Cri du Vent à Ste Colombe-sur-l'Hers

    Photo archives, 8 avril 2023

    L’assemblée générale annuelle de l’association le Cri du Vent, se tiendra le vendredi 31 mai à 18 h au théâtre George-Méliès à Chalabre. Les délibérations s’effectueront à la majorité des membres présents. A l’ordre du jour, rapport moral du président, rapport financier, renouvellement des cotisations, élection du conseil d'administration, questions diverses et débat. Le traditionnel verre de l'amitié clôturera la soirée.